L'équilibre d'Être Humain
- Cyril
- 7 févr. 2024
- 2 min de lecture
L’être humain est tantôt à la recherche de satisfaction de ses actions, pour lui et autour de lui, tantôt il est à la recherche de sa conscience pour guider sa vie.
Cet équilibre entre conscience et action c’est ce qui donne la puissance simple et créatrice.
Vouloir obtenir des meilleurs résultats en changeant simplement d’action offre certaines garanties, mais ne garantit pas la certitude.
De même que « changer » de conscience par des nouvelles pensées ou croyances remplace un même phénomène de limitation par un autre.
Ces deux dynamiques vont de pair, une action basée sur une croyance limitante, c’est-à-dire une conscience limitée, contient inévitablement une part de déséquilibre.
De même qu’une action juste qui part d’une « intention inconnue » contient elle aussi cette portion de déséquilibre.
C’est pourquoi développer sa souveraineté de conscience, cette fois détachée librement de croyances et pensées, est indissociable d’une prise d’action pour exprimer, concrétiser l’existence de cet équilibre.
Qu’elle que soit « l’imperfection » de conscience ou d’action. C’est l’alchimie entre les deux qui importe. L’un apportera nécessairement la correction, l’ajustement à l’autre.
C’est un pouvoir dont l’être humain a oublié qu’il en était le seul maitre. Et qui, par une fragmentation entre « bien penser et/ou bien-agir » le dépossède et l’éloigne de cette capacité.
Admettre qu’un être humain n’a pas cette capacité, ou ignorer qu’il la possède, c’est donner naissance à une hiérarchisation du savoir/de conscience, une hiérarchie de qui/quoi doit gouverner une vie
Et c’est aussi – par ces jeux de pouvoirs inévitablement bancals – se résigner et exécuter des actions inévitablement faibles en puissance, en bout de ligne décevantes.
Précisément parce que l’écart entre ces deux polarités d’équilibre est consenti, alimenté et maintenu.
La bonne nouvelle c’est que ce fonctionnement, bien qu’il puisse être temporairement inconscient, oublié, n’est pas altérable. Qu’il soit, qu’il fût, qu’il serait menacé ou condamné c’est un système qui préexiste en tout temps, quel que soit l’écart atteint.
C’est un équipement de série, l’être humain est conçu avec / pour ça.
(Re)mettre au point ces capacités d’équilibre s’effectue à l’échelle individuelle, la justesse de sa conscience et de son action, exprimé à l’instant T et en évolution. Ça signifie aussi laisser mourir des pensées, croyances, des façons d’agir, des habitudes et leurs perceptions de plaisir associées.
Mais si elles sont déjà faiblement utiles, quel est le risque?
Si la vague n’est pas la « bonne », à quoi bon entretenir la croyance qu’on surfe, n’est-ce pas?
La question qui se pose devient alors, quelle est la chance à s’offrir?
Alors la réponse se révèle.
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