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Lumière sur... Stratégie ou Vision ?

  • Cyril
  • 12 juin 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 juin 2023

C'est une confusion que j'ai rencontré avec plusieurs clients et un sujet qui est bien évidemment très fréquent pour les dirigeants et leaders.


Dans quel cas la stratégie est confondue avec la vision?

La réponse est simple : lorsqu'elle ne permet pas de passer à l'action.

La stratégie c'est une feuille de route opérationnelle, de haut niveau certes, mais c'est un set, un ensemble d'action qui vont orienter des décisions à prendre, pour justement s'inscrire dans une vision.

Idéalement celle du.es dirigeant.s, pas celle du voisin ou du concurrent.


La vision, elle, c'est l'empreinte, l'essence, la combinaison de ce que veux faire le dirigeant.


L'économie depuis l'après-guerre, principalement en occident a entrainé des visions que je qualifierai de stéréotypées. Reconstruire le monde, dominer les marchés selon une géographie, et laisser faire les offreurs avec demandeurs. Cela entraine donc une bataille économique sur des critères uniformisés, et alors la concurrence doit servir à la diversité des offres et ainsi servir le progrès humain. Il fallait combiner le vite et le bien.

Les tensions en entreprise dans la modernité à laquelle nous sommes, témoignent d'un point de rupture à continuer de combiner ces deux idéaux moraux.


Il doit alors éviter les pièges suivants :

- minimiser la qualité de sa vision personnelle

- cesser de se maintenir dans le "comment". car si résoudre des problèmes est une activité très noble, rester dans ce mode opératoire c'est 1. le témoin d'une stratégie défaillante, 2. le témoin que votre vision mérite un peu plus d'amour et d'attention et 3. qu'il est nécessaire de cultiver la relation entre les deux.

- rendre responsable / culpabiliser les opérations d'une vision qu'ils (les opérateurs) n'ont pas.

- se réfugier dans des visions de sens commun qui le dévie de sa trajectoire vers son réel succès et l'éloigne de lui-même sur le long-terme.

- micromanager

- dissocier sa vie personnelle avec le monde de son entreprise.


Il doit avoir l'habilité de zommer sur des détails (pour aider sur une urgence précise), mais il doit surtout, car c'est la seule compétence qui valide son intégrité, savoir faire le zoom arrière pour aligner vision-stratégie-opération-résultats le plus authentiquement possible. Ça s'apprend, ça se développe, ça se cultive.


La stratégie est construite en accord (au sein de l'entreprise) alors que la vision est apportée par le dirigeant. L'accord n'est pas nécessaire, C'est une condition de collaboration - de succès, car c'est son adhésion/partage qui sera primordial à son succès.


Selon moi, l'entrepreneur idéal entretien un attachement détaché avec son entreprise. Idéaliste et visionnaire, il est sûr de la force de sa passion et sait la contribution de sa vision au monde, à l'humain, à la société. Fin délégateur, il pilote les activités stratégiques avec ses équipes. Leader, il laisse le soin à ses employés de prendre leurs responsabilités et de conduire le véhicule vers son succès.

La confiance mutuelle entre les deux parties contribue alors à la puissance créatrice, génère des résultats consistants et construit une organisation harmonieuse.


Cher.e.s entrepreneurs.ses , combien de temps passez-vous sur ces questions ?

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