Quelques clés pour démystifier et valoriser la croissance individuelle
- Cyril
- 8 août 2023
- 5 min de lecture
Quelques clés pour démystifier et valoriser sa croissance individuelle.
Lorsque l’on en vient à évoquer la croissance personnelle/individuelle, un certain nombre de mécanismes « hostiles » peuvent se déclencher. Certains de ces mécanismes peuvent d’ailleurs être déclenchés régulièrement dans le quotidien.
Les systèmes de croyances, les conditionnements et programmations sont inévitables durant l’existence. En voici un bref aperçu de ceux qui limitent la croissance individuelle.
1. Le déni de soi : un influx nerveux inconscient est stimulé et son rôle est de contredire toute estime de soi, toute réussite, et de faire passer ses choix comme des décisions par défaut. « Il faut bien que », « je dois faire ci ou ça ».
La croyance que se regarder, s’observer, se connaitre fait partie d’une attitude égoïste, egocentrique est la première barrière à déceler.
Bien souvent il s’agit de situation de vie ou la satisfaction est en permanente contradiction. En surface, spontanément on se dit que « ça va bien ». En réalité, les signaux faibles de valorisation, d’estime, d’appréciation et satisfaction sont constamment criants. Des inconforts, des malaises, des maladies sont bel et bien présentes, mais une pratique constante de ce déni d’écouter ces symptômes, aussi forts ou minimes soient-ils, conduit à une désensibilisation progressive mais inéluctable, à accepter des demi-choix ou des choix par contrainte ou « obligation ».
Paradoxe, n’est ce pas.
S’en suit une permanente diminution de l’estime de soi, de sa capacité à réellement choisir et créer une vie plus adéquate avec ses valeurs et ses motivations.
Soyons clair le déni de soi, de ses qualités humaines agit comme un cancer mental, émotionnel et physique. Cancer qui peu à peu somatise silencieusement dans le corps.
Plusieurs fois je me suis retrouvé avec un tableau de bord garni de voyants rouges, qui flashent, qui bipent, qui crient. L’endurance à la souffrance crée une addiction à la souffrance. Et personne d’autre n’a le pouvoir de regarder ces voyants, personne d’autre que l’individu lui-même peut (ré-)ouvrir les yeux.
À vrai dire c’est une qualité dont tout être humain bénéficie à la naissance. Le choix d’utiliser cet outil ou l’ignorer est personnel, c’est une décision individuelle, qui n’implique aucunement une bataille ou un conflit. Mais une adversité constructive avec ses limites pour réaliser ses souhaits, projets et rêves.
2. Le déni de sa puissance en tant qu’être humain : souvent de pair avec la première croyance, la dévalorisation, la comparaison avec d’autres qui sont « plus chanceux », qui n’ont pas les mêmes conditions, et parce qu’ils sont mieux lotis, alors on justifie l’inconcevable, tolère l’intolérable et on trouve toutes les excuses pour dire que c’est la faute de l’extérieur. (Et éventuellement on arrive à une batterie de raison.) L’éducation, la famille, le système, le conjoint, la conjointe, etc.
Chaque être humain, là encore, possède cette qualité, cet outil de créer. Nous avons tous un exemple d’une personne dans notre entourage, qui a choisi une direction, un objectif et qui a performé, qui a réussi. La puissance de l’attention c’est celle qui déverrouille la conscience encastrée dans une tourmente inefficace, et infernale.
Retrouver sa puissance induit de faire face au réel, à l’inconfort ressenti pendant la phase d’observation honnête détaillée plus haut. Lorsque le déni de soi atteint des proportions importantes, lorsque l’habitude est prise de juger la vie d’autrui – succès ou échec - plutôt que la sienne, rediriger un jugement honnête et constructif avec sa puissance est extrêmement difficile. Car il confronte des actions non alignées qui ont mené à des résultats décevants. Et là le choix de se déresponsabiliser de l’action prise (négliger sa puissance) ou de se satisfaire d’un résultat décevant (négligence de soi) créé LA contradiction qui déclenche une prise de conscience sur une réalité et donc un réajustement de sa posture et de ses actions.
Ces mécanismes ont une importance capitale car inconsciemment ce sont des pratiques qui peuvent être tellement ancrées qu’elles sont devenues mécaniques et justifiées par des méandres mentaux créés par une canalisation approximative du courant de sa puissance initiale, vitale. C’est une autodestruction inconsciente. C’est à l’individu de continuer à y donner son consentement ou à consentir à autre chose de nourrissant, ambitieux, et réellement attractif pour lui.
3. La fatalité La répétition des phénomènes 1 et 2 conduit inévitablement à la création d’histoires. À une rationalisation de la médiocrité – chacun la définissant selon ses propres critères et standards. Rationaliser est un outil puissant. Mais il est important de savoir ce qui est rationalisé. Rationaliser le fait d’être un sous-humain, et rationaliser une impuissance reliée à cette condition, c’est rationaliser sa destruction. C’est ainsi qu’on se répète à soi-même et parfois aux autres, les bonnes raisons aux inconforts, malaises, maladies. Et on se dit, « c’est la vie ». C’est la vie oui, la vie qui a été choisie. Se rendre irresponsable de ses choix, c’est se rendre irresponsable de sa vie. N’est fatal que la conséquence d’une action ou de l'absence d'action. Et donc l’inaction est toute aussi fatale. Les symptômes les plus visibles de cet état sont une mise en position de victime, la recherche de pairs partageant la douleur ressentie, la mise à l’écart de ses rêves, ambitions, l’éloignement d’une zone de croissance saine. Au début appelée zone d’incofort mais qui progressivement devient zone de croissance. Enfin, la peur accumulée de se regarder soi et d’oser reconnaitre que chacun est maitre de son évolution joue aussi un rôle d’obstacle alourdissant. La peur c’est une distraction, c’est l’illusion nécessaire pour devenir un être humain réel. Une fois la peur transmutée, une nouvelle clarté apparait, dans laquelle, cette illusion s’atténue jusqu’à disparaitre. Alors, oui on vit dans un système imparfait, oui il y a eu, il y a et il y aura des expériences désagréables, oui il y a eu des abus de pouvoir, de domination, de négligence, oui les blessures sont douloureuses, et oui c’est difficile de traverser et trouver les enseignements dans une peine. Bienvenue dans la Vie. Mais à quoi bon maintenir une souffrance et ses histoires, quand commencer une nouvelle page est une opportunité qui ne demande qu’une seule décision. À quoi bon continuer d’entretenir des actions qui ne produisent plus les résultats escomptés. À quoi bon s’évertuer à se séparer de soi, à attendre qu’un autre nous sauve, lorsque sa propre conscience invite à faire de la place pour simplement et honnêtement évoluer. À quoi bon s'opposer à une évolution quand ce qui nous attend est synonyme de succès relationnels, professionnels, financiers, familiaux.
Car de l’autre côté, c’est ça qui attend patiemment. Aucune autre autorité que soi n’est légitime et qualifiée pour entreprendre ces questionnements et prendre ces décisions. La croissance individuelle, c’est un acte individuel oui, qui bénéfice d’abord à l’être humain concerné, puis inévitablement à son entourage, et à ses fréquentations qui évolueront graduellement en corrélation. Si vous identifiez un de ces symptômes et que vous souhaitez prendre action pour des nouveaux résultats, je vous félicite. Cela veut dire que le 1 et 2 sont des croyances auxquelles vous ne consentez plus, auxquels vous n’êtes plus attachés. Et que vous êtes prêt à briser la fatalité et à créer une meilleure situation pour vous et vos proches. Et si vous ressentez la nécessité d’une aide, d’un copilote dans cette nouvelle trajectoire, j’ai une offre intéressante pour vous, pour laquelle les inscriptions sont encore ouvertes. C’est une aide pour se reconnecter intelligemment à ses émotions, reprogrammer vos systèmes d’opérations et de satisfaction et à valoriser vos propres aptitudes à créer. Et bien sûr, en bout de ligne, obtenir des résultats à la hauteur de vos aspirations. Alors contacte moi via le site ou la page de rdv – conversation exploratoire. Quelle que soit la situation, ça me fera plaisir d’avoir une conversation avec toi pour plonger dans ce que tu rencontres.
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